» Histoire (150 mots min) : Ena mit bas sous un cerisier en fleurs.
C’était le lieu qu’elle avait choisit pour celui qu’elle espérait devenir l’amour de sa vie. Et il n’y eut pas d’amour plus fort pour Ena que celui d’une mère envers son fils.
Tristan fut tout ce qu’elle espérait et pour cela, elle ne pu jamais se résoudre à véritablement haïr Cœur Vaillant de l’avoir laissée seule sans nouvelle et sans la possibilité de lui présenter son fils.
Tristan était un poulain très bruyant et curieux, plein de joie de vivre et il n’était pas rare d’entendre les rires d’Ena et son fils résonner sur le territoire tant leur joie était immense d’être ensemble.
Ena n’avait que peu d’expérience avec les poulains et surtout en tant que mère, mais elle fit de son mieux et couvrit son fils d’affection et d’attention, lui apprenant très patiemment tout ce qu’elle savait.
Ce n’est que relativement tard que Tristan demanda la question que sa mère redoutait ?
“ Tout le monde a un papa. Il est où le mien ? “
Le sourire d’Ena était crispé, nota Tristan, encore plus curieux de la réaction de sa mère.
“ Ton père ignore que tu existes, je pense.
- Comment ça ? “
Tristan ne se souvient plus exactement du déroulement de cette conversation en particulier, il était jeune et à l’époque, la justification de sa mère lui suffisait amplement.
Ce qu’il sait avec certitude c’est que son père était un étalon de trait alezan répondant au nom de Cœur Vaillant qui a très rapidement volé le cœur d’Ena pour une semaine de bonheur intense, avant de repartir à l’aventure, délaissant à tout jamais la jument crème qui découvrit assez lentement qu’il ne l’avait pas laissé seule.
Bien qu’Ena ne semblait pas haïr Cœur Vaillant, elle resta toujours courte quand Tristan demandait comment était son père. À l’adolescence, Tristan finit par arrêter de demander des informations sur son géniteur.
Tristan de son côté pense que s’il découvre un jour ce qu’est la haine ou la colère, cela sera sans doute envers ce Cœur Vaillant.
Jeune adulte, Tristan fut heureux que sa mère rencontre un étalon et fonde une famille. Il avait selon lui la plus belle des familles et le meilleur petit frère du monde.
Tristan avait cependant 3 ans et envie de découvrir le monde.
Ce qu’il fit, bien que ses aventures avaient des airs de cercles. Il lui fallait après tout régulièrement retrouver sa famille pour partager son amour du monde et ses découvertes !
Le Cataclysme chamboula sa vie et bien qu’il est résolue à profiter de ce nouveau territoire pour propager son aura de paix dans tous les cœurs, il lui arrive parfois d’être nostalgique de sa vie auprès de sa famille
» Caractère (100 mots min) : Tristan est gentil.
Et bruyant, contre toute attente.
Bien que tout le monde autour de lui vous diront qu’ielles se sentent apaiser et heureuxse en sa présence, ielles vous diront aussi qu’il parle beaucoup, rit beaucoup et de manière générale, a une attitude positive exubérante. Sûre de lui, il ne se soucie que très peu des formes de formalités, donnant des surnoms enfantins à tous les gens qu’il rencontre sans véritablement retenir les véritables noms et tutoyant sans distinction.
En toute situation, vous le verrez arborer un sourire confiant et la plupart des chevaux l’ayant rencontré vous raconteront un geste sincère de bonté ou une phrase inspirante qu’il aura eut à leur encontre.
Il est la personnification de la gentillesse, cherchant à traité tout le monde de façon égale, être attentif aux besoins des autres et leur souhaiter tout le bien du monde, quel que soit la nature du cheval en question.
Cette énergie positive lui permet d’avoir toujours une forte connection avec les autres et de transformer leur énergie en arme défensive pour défendre la veuve et l’orphelin, mais cela lui crée aussi facilement des ennemis, certain-e-s détestant rapidement sa positivité extrème à toute épreuve.
Tristan apprends par l’expérience, principalement. Il n’est pas spécifiquement simplet, mais il est particulièrement lent pour comprendre les principes de bases et lire les situations en se retirant de l’équation, nécessitant souvent une analogie simplifiée pour comprendre les choses négative. Il est le premier à admettre que s’il joue au plus fort, il est conscient de ne pas comprendre la vie, la mort, la tristesse et la colère. Il est donc le pire ennemi des dépressifves.
Malgré sa lenteur mentale, il est observateur et remarque facilement des choses autour de lui, retenant des informations réunies lors de conversation avec une grande aisance. C’est juste dommage qu’il ne connecte pas toujours les points.
Ayant grandi entouré de l’amour de sa mère et des histoires d’un père charmeur qu’il n’a jamais connu, Tristan pense qu’il est naturellement beau. Il n’hésite pas à en jouer en se déplaçant aussi gracieusement qu’il le peut et en jouant avec l’attention des juments (et quand il est d’humeur malicieuse avec les étalons), mais il est avant tout sincère et ne cherche pas à mener en bâteau (contrairement à son géniteur raconté par sa mère). Il croit en l’amour sincère et s’il n’a rien contre les crushs passagers, il attends surtout l’amour sincère, l’amour qui dure toujours, l’amour inconditionnelle : le véritable amour, le vrai.
Derrière sa figure de gentil étalon pacifiste, Tristan cache une facette d’étalon perdue dans la vie. Il ne le montre qu’à ses plus proches, mais il ne sait pas ce qu’il veut de la vie et est conscient que son but d’apporter la paix inébranlable n’est qu’un rêve de poulain qu’il raconte à tout le monde pour ne pas dire qu’il ne sait pas quoi faire.
Il a l’impression de ne pas réussir à comprendre la vie, car après tout, comment peut-il expérimenter une réelle joie s’il ne connaît pas la tristesse ?
Il est aussi blessé d’avoir été délaissé par son géniteur sans même savoir si Cœur Vaillant est au courant de son existence et une part de lui est en colère que sa mère ait dû l’élever seule.» Liens avec d'autres personnages :Cœur Vaillant : Père - Ne l’a jamais connu, ne connait que son nom grâce à sa mère
Ena (PNJ) : Mère - Amour filial - Le lien est rompu, mais est toujours dans son coeur