Another field, another life (priorité Cold Iron)

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Janess

Je suis nerveux. C'est pourquoi je suis revenu ici. Le lieu de ma renaissance, le lieu de mon arrivée en ce monde. Je ne connais encore personne en ce lieu, sinon Cassiopée si gentille qui me ressemble il y a quelques jours. La journée tombe petit à petit, on file vers le crépuscule. Et ce soir ne sera pas un soir comme les autres. Une nuit de pleine Lune. La nuit de ma malédiction...

Je l'entends presque déjà rire et déjà je suis en colère. La Lune va encore me tourmenter ce soir. La Lune va faire de moi ce qu'elle veut, et juste cette pensée me rend d'ores et déjà fou de rage. Ah... si je pouvais la décrocher de là haut et lui donner la correction qu'elle mérite pour les tourments qu'elle m'a causé, moi qui me suis rebellé et me rebelle encore assez pour qu'elle ne puisse me contrôler que ces nuits là. Je m'isole, je n'ai pas envie d'être le meurtrier d'une vie innocente alors que je viens tout juste de revivre...

La fraîcheur ne me dérange pas, je reste calmement debout, l'eau de mer jusqu'au ras de mes flancs et de mon ventre. Je regarde l'horizon lointain, profitant des derniers instants de lucidité que j'aurais de cette journée. Bah, c'est un mauvais moment à passer, j'espère qu'il n'y aura personne. Je regarde le soleil petit à petit éteindre sa flamme, et laisser dans quelques minutes sa place au trône à la Nuit et sa fourbe maîtresse de ce soir, la Lune. Ma folie va revenir. Je vais à défaut faire un massacre de poissons ou d'animaux sauvages imprudents. J'espère ne pas avoir à me battre contre quelqu'un, je n'aime pas me battre sans raison, étalon sage que je suis.

Les trois-quart du temps, je suis un assez jeune étalon des mers à la robe bleue clair, avec des nageoires au lieu des crins et des fanons, une queue de poisson assez longue et fine terminée par des membranes à la place de la queue en crins, et aux yeux d'un bleu presque tropical, connu pour sa sagesse, son calme et sa joie de vivre une fois motivée. La Lune me rend certes presque invincible, m'empêche de vieillir puisqu'en ces nuits, elle me ramène toujours à cet âge de dix ans et guérit mes blessures sans me demander. Je pourrais essayer de me tuer, ou me faire tuer, elle me ramènerait toujours. Et elle prend mon contrôle, elle me rend fou. Je n'aime pas la folie pourtant... j'espère que personne ne viendra...

Dans les airs, une silhouette passa pourtant au dessus de lui. Ses ailes de dragon aux marques blanches éclairé par la lumière nocturne donnait l’apparence d'ailes squelettique. Son regard rouge, froid et sérieux balayait les alentours, loin, jusqu'à ce qu'il ne puisse pas voir le bout. Un bruit particulier venant de la mer attira son attention. D'une magnifique courbe, il atterri sur la plage.

Cold avait vécu son enfance sur une petite île et depuis, il a toujours apprécié les plages. La lune se faisait belle cette nuit. Il admira la toison blanche et marcha jusqu'à ce que ses sabots se baigne dans l'eau de mer. Mais étrangement, il ne sentait pas en sécurité. Alors Cold s'arrêta et se changea en métal, sauf le bout des patte pour ne pas que ça rouille.

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Je regarde tranquillement le soleil s'éteindre petit à petit, suivant sa chute progressive qui me rappelle celle que je vais subir d'ici quelques minces minutes. Je souffre en silence. Je sais que je ne périrais pas, la Lune ne voudrait pas perdre son souffre douleur et moi ma cible à tuer dès que j'en aurais l'occasion. C'est au moment où la Lune commence à se dresser et que j'entends son rire mauvais que je sens l'odeur d'un équidé. Une odeur mêlé de mer, mais pas comme celle de Cassiopée ou de la mienne. Oh non, un innocent ! Paniqué, je me retourne vers l'origine de cette odeur et hennit puissamment pour essayer de dissuader son propriétaire d'approcher. De l'avertir du danger que je vais devenir malgré moi. S'il te plait, rebrousse chemin, qui que tu sois...

- Va-t-en... s'il te plait, va-t-en ! Ce... tu es en danger si tu restes là. S'il te plait, qui que tu sois, ne reste pas là ! Je ne veux pas te blesser !

Mais trop tard, déjà mon regard paniqué voit la Lune récupérer son trône du soir et je pousse un hennissement terrible de douleur, de rage, de folie et de haine ancestrale mêlés en un seul cri. Je vois le sourire moqueur de l'astre lunaire, sa voix vicieuse et mauvaise.... Non ! J'essaye de résister, de gagner du temps, mais cela ne sert à rien. Je sens mon sang bouillir à l'instar de la lave dans mes veines, un feu vivant qui circule dans mon corps et transit et mon corps et mon esprit de douleur pure. Le ciel est dégagé, sans nuage pour limiter l'influence lunaire. Hélas. Immobile un instant, ma robe vire à l'argenté pure, alors qu'il reste là. Non... petit à petit le bleu de mes yeux cède à l'argent froid. Un sourire mauvais se dessine sur mes lèvres alors que ma conscience est prisonnière. La folie se voit nettement dans mes prunelles argentées. Imprudent... le moi que je ne suis plus se cabre violemment comme un défi lancé au téméraire venu au mauvais moment au mauvais endroit. Cours, cours s'il te plait... besoin de sang, besoin de faire mal qui n'est pas le mien. Va-t-en, cours...

- Qu'est-ce ?? s'étonna-t-il en entendant se cri venant de la mer. POURQUOI ?? t'es qui ??

Demanda-t-il en s'éloignant des vagues tout en changeant ses sabots en métal. Puis il entendit de gros remue-ménage dans l'eau. Il galopa sur quelques foulées et s'arrêta, regarda la mer tout en dépliant ses ailes prète à s'activer. Ses yeux rouges s'arrêtèrent sur un portrait équin argenté. Les reflets de la lune lui donnait un air magnifique ! Mais quelques choses clochait. Les oreilles droites, Cold ne s'en alla pas. Il continuait d'observer le cheval-de -mer qui hurlait de souffrance folle et enragée.

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Citation :: "Qu'est-ce ?? POURQUOI ?? t'es qui ??"

Punaise au lieu de poser des questions tu ne pourrais pas garder ta salive et ton énergie pour t'en aller d'ici tant qu'il en est encore temps ? Tant que je suis encore plus ou moins au contrôle ? Non, non, tu poses des questions, et pire, tu t'approches. Toi, inconnu à l'apparence étrange devant le crâne qui te sert de tête et les ailes démoniaques que tu portes... suis-je en enfer ?

Je sens ses yeux rouges se poser sur moi. Ce rouge est presque maléfique, mais qui sait qui se cache derrière... j'hennis de nouveau, mais la Lune me fait taire bientôt, je n'ai que le temps de murmurer d'une voix désolée et brisée d'avance :

- Quoi qu'il arrive, pardonne moi...

Le cheval est en métal. Oui mesdames et messieurs, j'ai bien dis en métal ! Non, je n'ai pas la berlue ! Je perds totalement la maîtrise de mes gestes et de mes paroles alors que la lune me fait rabattre les oreilles et montrer les dents, le regard complètement fou et bien loin de celui sage que j'ai d'ordinaire. La Lune n'a pas l'intention de se laisser arrêter par ce simple détail. Pour montrer ses intentions, voyant un petit crabe passer, elle me fit l'écraser sans pitié, avec ce sourire complètement barge. J'ai honte, Dame Nature, grands dieux et autres esprits, j'ai honte... Elle me fait le toiser, tandis que la lumière maladive de la Lune s'intensifie en ce lieu, autour de nous. Et elle me fait le charger de toute ma puissance droit vers la flotte. Super quart d'heure à venir quoi...

Par chance, Cold n'a pas les pieds dans l'eau et par chance, il est prudent. Son métal est le plus dur qui soit car son corps n'est pas une coque. Alors ça le protègera un minimum au cas où. Il ne bougea pas cependant, il observa la scène de loin. Il le voyait clair alors il ne s'approcha pas. Le cheval-de-mer argenté se remit à l'eau. Sage et surtout très attentif, je ne le quittait pas des yeux alors que j'étais stupéfait par la fureur qu'il dégage.

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Une fureur redoublée entre celle maladive de la lune et la mienne d'être manipulé. Une rage qui n'est pas totalement la mienne et qui se nourrit de ma haine de l'astre stellaire et de l'énergie de la lune. Je suis un descendant du peuple de la Lune - j'explique vite fait ce que maman Gazelle m'avait expliqué : arabes du désert "élus" qui se traînent cela de génération en génération et devinez quoi je suis l'un des derniers du genre - et j'en subis la bien mauvaise influence malgré moi. Que les dieux en soient témoins, je n'y peux vraiment rien, je suis pacifiste dans l'âme d'ordinaire !

Je jubile de l'intérieur quand je vois que la Lune l'a loupé, et de loin, j'en suis presque rieur, rire qui devient maléfique quand il est vocalisé par le moi contrôlé par la Lune. Je ne maîtrise pas encore bien les capacités de ce corps, ça doit être pour cela que j'ai de moins bonnes compétences de combat. Quoi qu'il en soit, j'espère qu'il tiendra la nuit. Il faudra que je lui explique, que je me confonde en excuses.

Furieuses, avec un hennissement de colère et les traits déformés par un rictus de rage qui n'est pas la mienne, la Lune me fait le charger de plein fouet. Aie ! C'est mon corps cela, faut le ménager ! Je sais qu'elle guérira mes blessures, mais quand même c'est pas elle qui ressent la douleur !

Cold coucha les oreilles et ouvrit grand la bouche dévoilant des énorme crocs prêt à mordre si besoin. Sa queue fendit l'air quand soudain, il décolla juste à temps. Avec surprise, il découvrit que le corps du cheval de mer était à moitié équin, et à moitié poisson. Alors il eu l'idée d'aller vers les arbres qui bordait la plage.

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Oh là là qu'est ce qu'il nous manigance le coco ? Quitter la plage, aller vers les arbres... c'est sans doute pour un piège. Moi, à la place de la Lune, je n'irais pas là bas, je l'attendrais ici, dans l'eau où j'ai un avantage net sur le terrain. Mais la Lune n'écoute pas. La Lune s'en fiche de mon avis, et me fait le poursuivre, alors que ses rayons blafards guérissent déjà mes plaies comme si je n'en avais jamais eu. La Lune avait soif de sang, et faim de chair. Moi j'étais malade de sa perversion.

Cold n'est pas du genre à jouer de mauvais tours. Mais c'était par précaution : Il trouva une un arbre suffisamment gros pour se poster entre les branches principale et s'installa confortablement.

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Finalement, je suis vachement content d'être tombé sur un étalon aussi peu adepte du combat que lui. J'en rigole de joie de plus belle, ce qui me donne encore plus dingue que je ne le suis déjà, trop heureux de voir que la Lune s'est joliment faite jouer. Comprenant que l'étalon de métal ne serait pas sa proie ce soir, la Lune me fit siffler de colère avant de me détourner vers un prédateur tout proche. Un canidé. Je vois rouge tout de suite. Je hais les loups... saletés de bestiaaaaaassses ! Pas de bol pour lui, je lui tombe dessus avant qu'il ne le fasse et le déchiquette avec une bestialité qui m'est si inhabituelle en mon état normal, me réjouissant étrangement de l'odeur du sang sous la folie lunaire. J'en piétine et écrase deux autres, me délectant de leur souffrance, avant que la Lune ne doive prendre retraite. L'aube, enfin... des larmes de soulagement glissent sur mes paupières, alors que je m'éloigne du charnier sous la bénédiction du soleil. Virant totalement d'attitude alors qu'avec les jeunes rayons solaires ma robe reprend son bleu clair habituel et mes yeux leur turquoise familier, je viens aussitôt me rouler dans l'eau de mer pour me laver du sang. J'y nage quelques temps, avant de rejaillir des profondeurs avec soulagement. Bon, l'autre maintenant. Tout en contemplant le lever solaire je lui lance d'une voix sage et posée :

- Tu peux descendre, y a plus rien à craindre maintenant.

Tout le long de la nuit, Cold n'avait pas bougé d'un poil. Il observait attentivement dans le silence. il savait que le cheval de mer n'était pas lui-même. Et il avait bien vite compris que la malédiction le manipulait la nuit. Il avait sommeil et se demandait même s'il avait dormit. Couché dans le creux de la jonction principale de l'arbre, avec un sabot qui pendouillait dans le vide, il dressa les oreilles tout en observant le cheval de mer. Comme un félin, il se redressa tranquillement et déploya ses magnifiques ailes engourdies , puis, sauta de l'arbre. Cold marcha vers le cheval de mer, qui avait totalement changé. Il ne jeta même pas un coup d'oeil au carnage.

- Je ne comprend pas. Quelle est cette malédiction que tu as ? pourquoi tant de rage et de haine pour un rien du tout ? J'ai bien compris que tu n'étais plus toi-même cette nuit. Mais quand même...

dit-il étonné par tout ce qu'il avait observé cette nuit.

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Je lui tourne le dos le temps qu'il descende de sa cachette, observant le tout jeune soleil émerger des flots maternels de la mer, si douce et rassurante en ce nouveau matin, qui venait clapoter juste au ras de mes jarrets. L'eau me rassure, l'eau m'apaise et me revitalise. J'aurais préféré n'avoir aucun témoin, mais il en a été ainsi hélas...

Je ferme les yeux et me souviens de son apparence, entraperçue au cours de ma folie lunaire. Un cheval dragon. Je n'en avais jamais vu avant, je ne pensais que cela n'existait que dans les légendes les plus folles... remarque, les chevaux de mer aussi. Ah là là...

Sa question étonnée perce le silence. Sa voix, son pas, son souffle, son odeur m'indique que c'est un jeune cheval, sans doute pas très loin de mon âge physique, peut-être un peu plus jeune. Je me suis toujours reposé sur tous mes sens pour analyser, surtout du temps où j'étais aveugle suite à un empoisonnement. C'est alors que je détourne mon regard cyan de l'horizon pour le plonger dans la fournaise des siens, sage et un peu résigné :

- Une malédiction... le mot est plutôt bien choisi. Et je ne peux rien faire dans ces moments là. Cela n'arrive pas toutes les nuits, seulement les nuits de pleine lune, où la Lune peut prendre mon contrôle... c'est compliqué, une... tare héritée par le sang...

Un instant furieux, je repose mon regard courroucé vers l'horizon et la lune mourante sous l'action du soleil avant de répliquer d'un calme dirigé vers le pauvre témoin et qui montre ma colère contre l'astre lunaire :

- Elle a démoli les miens dans le passé. Elle a détruit ma famille dans la folie et la violence de ceux qu'elle choisissait. Elle m'a pourrit la vie dans le passé... et continue de me la pourrir. Je la hais autant qu'elle me hait. Ca donne pas un joli résultat, je l'admets... contemple les effets de la folie de cet astre malveillant et corrompu...

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- je te comprend ...

dit-il pensif. Il plaqua ses ailes contre ses flancs, et s'approcha du cheval de mer sans aucune crainte, tout en plongeant ses membres dans l'eau salée. Il suivit le regard de l'inconnu, et fixa la lune, puis se tourna vers lui.

- mais il doit bien y avoir un moyen pour canaliser cette malédiction. Non ?

Cold avait toujours des idées en tête et ça ne manquait pas de choix.

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Il semble plus confiant, ce qui me réconforte drôlement après la scène de violence extrême qu'il vient de voir. Je commence à me sentir à l'aise en sa compagnie, en dépit de son apparence étrange voire inquiétante pour l'ancien cheval sauvage que j'ai été. Mais le cheval des mers que je suis maintenant n'a pas peur, au contraire, il apprécie la compagnie offerte. J'aime de moins en moins la solitude, je remarque... je prends en considération ses mots avant de répliquer posément, d'un air presque résigné, et ponctué par les clapotis de l'eau de mer :

- Je cherche toujours. Dans les anciennes terres, il me suffisait juste d'un peu de volonté pour résister contre son influence. Tu sais, j'ai été le seul de mes frères et soeurs touchés à avoir résisté aussi longtemps. J'ai perdu mon frère cadet, ma soeur aînée puis ma mère dans cette folie. Et crois moi que je ne compte plus baisser les armes maintenant que je n'ai plus rien à perdre !

Le vieux guerrier philosophe en moi vibre légèrement dans ma voix pourtant chaleureuse, bien que déterminée. Avant de compléter avec un léger rire :

- Le jour où je trouverais, je peux t'assurer que je prendrais une revanche bien méritée !

- Ici tu te trouve sur un territoire magique, avec des Dieux et des Déesses, ainsi que des démons. Bon nombre de gens ne sont pas innocent, et on trouvera bien un truc. Il faudrait d'abord qu'à chaque nuit de pleine lune, que tu sois à un endroit où tu ne craindra pas de blesser quelqu'un. après, tu peux essayer de demander à Winter Death, mais je ne suis pas sûr qu'il acceptera sans condition. c'est un dieu terrien qui s'occupe de faire la justice. Il doit être un peu débordé mais puisque je suis son fils, tu auras peut-être quelque chose de bénéfique contre ta malédiction.

dit-il entrouvrant la mâchoire. C'était trop tordant à voir mais il voulait toujours avoir un semblant de sourire. x)

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Le p'tit gars ne semble ni menteur ni méchant. Mes orbes turquoises s'étonnent de tout ce que j'apprends, à chaque jour qui passe, depuis que j'ai rencontré entre autres Cassiopée, une autre sirène de mon peuple, du peuple duquel je fais partie désormais. Un fils de dieu... les dieux existeraient vraiment ? Les djinns, comme l'on disait sur les terres de mes ancêtres, dans mon ancienne vie... Je lui souris avec gentillesse avant de lui répondre :

- J'y veille, ne t'inquiète pas. En général, j'arrive à me retrouver seul dans ces moments là, c'est presque instinctif à la longue ! Je ne connais pas ce Winter Death, je ne suis ici que depuis peu... je viens et reviens de loin si l'on puis dire... merci du conseil !

Je me sens déjà un peu plus serein et en paix, alors que je lui demande avec cette curiosité qui me caractérise tant :

- Je ne crois pas t'avoir demandé ton nom... puis-je le connaître ? As tu toujours vécu ici ?

- Je m'appelle Cold Iron.

dit-il calmement.

- et je suis né ici. Mais les terres natales ne sont plus ce qu'elles étaient jadis. Le terrain a complètement changé la catastrophe encore récente. Mon père a même organisé des funérailles pour tout les morts et les disparut. Ce sera bientôt. Tu te sens d'attaque pour aller sur des terres un peu plus ferme ?

Invité

Cold Iron... Métal froid... remarque vu son pouvoir, cela révèle beaucoup de choses sur lui... je souris légèrement, un peu songeur. Si calme, pourtant si jeune... je me retrouve un peu en lui, du moins de mon ancien moi à son âge, quand j'avais du porter de lourdes responsabilités à peine sorti de la douce époque de yearling. Suite à sa présentation, je lui renvoie la faveur en lui livrant mon nom :

- Ravi de te connaître. Moi, je suis Janess.

J'écoute ses précieuses explications, les rangeant soigneusement dans un coin de ma mémoire, bien que je sois un peu rêveur en entendant parler de catastrophe. Ici aussi, alors... mais je me reprends, réfléchis et réponds avec une pointe d'hésitation, murmure puis plus d'assurance :

- Et bien... je pense que oui, bien que je ne sois en ce corps que depuis peu... je pense que je devrais pouvoir. Cela me permettrait de mieux connaître ces lieux encore méconnus de moi !

- si tu as vraiment du mal, je peu toujours te porter. Avec tes deux membres, tu peux facilement t'accrocher à la base de mes ailes. En route alors. Je tiens à te montrer un endroit important dont tu seras fort surpris de sa présence Wink

Et il n'y a pas que ça de surprenant ici.

il lui fit un clin d'oeil mystérieux et se mit en marche.

Invité

J'esquisse un sourire amusé en m'imaginant le résultat que cela donnerait. Bien que j'avoue que mon estime personnelle n'est guère ravie d'une telle option ! Je ris franchement mais avec gentillesse, de très bonne humeur et ravi à l'idée de peut être me faire un ami potentiel en ces terres hostiles :

- Je ne suis quand même pas rouillé à ce point ! Je viens de faire trempette, je pense avoir encore assez d'énergie dans le ventre pour un galop qui se respecte ! Alors, où veux tu me conduire ?

- je te ferais la présentation quand on sera arrivé Wink

j'espère que tu aime la forêt. car il n'y a que de ça sur toute la partie Ouest de notre monde. Et nous sommes au sud ouest actuellement.

Sur ce, Cold trotina tranquillement. Puis, a un endroit moins dense, il passa au galop à une allure ni trop rapide ni trop lente.

Invité

J'émets un léger rire joyeux vibrant et empli de chaleur alors qu'il évoque les forêts. Et comment que je les aime ! Peut-être moins que la mer désormais, mais elles ont toujours eu une place spéciale dans mon coeur entre l'océan, les jardins fleuris voire tropicaux et l'ange de mes pensées. Je n'ai jamais aimé le désert, en dépit de mes anciennes racines, aimant trop la vie, la couleur et l'énergie pour supporter ces grains de sables si fades et si volatiles. La forêt a souvent été mon refuge quand je n'allais pas bien... tant qu'il n'y a pas ces satanés canidés que l'on appelle des loups ! Puis je le suis, trottinant voire passant par moment, avant de prendre le galop, le suivant sans trop de mal, et surtout avec grande envie !

(poursuite ? Où ?)

Cold jeta un coup oeil vers Janess. Le cheval de mer n'avait aucun de mal à le suivre, alors accéléra l'allure tout en plaquant bien ses ailes contre ses flancs car ses dernières avaient tendance à se déplier pour prendre l'envol. Mais quelle idée ! faire ça dans une forêt ! rien de plus enquiquinant.

(out et on fait au domaine ? -> se sera un peu avant la cérémonie)